Transfèrt de prisonniers

La terrible et redoutée prison du désert, lieu de résidence des résistants au régime encore vivants. Leur vie ne tenait qu'au passage de la république à l'Empire Galbadien. En effet il ne fait pas bon de tuer n'importe qui. Les grandes figures politiques ne peuvent pas toute être victimes d'accidents aux circonstances obscures et aux coupables introuvables. Ce lieu parfaitement impénétrable sans autorisation l'est d'autant par la garde assurée par des centaines de soldats que par son architecture, pour le moins anodine. De récentes extensions avaient été construites qui faisait de la prison un lieu encore bien plus vaste, pouvant recueillir jusqu'au double de prisonnier.

Fixée sur trois immenses tubes hélicoïdaux les tours de contrôle étaient en charge de tout le fonctionnement de la prison. D'ici on pouvait contrôler chaque étage sous-terrain et surtout l'enfouissement dans le sable.

Voila qu'un signal venant de l'extérieur leur arrivait. C'était un nouvelle arrivage de marchandise. Certaines cellules étaient encore tristement vides, voila qui les ravirait à merveille. De plus il s'agissait de prisonniers de luxe. Un rebelle et une des figures emblématiques de la résistance, Linoa Heartilly. Elle ne pourrait plus nuire à la république ici.

Chauffeur : "Demande permission de pénétrer par la sortie C."

Chef contrôleur : "Accordée... Héhéhé, voila une très belle aubaine de montrer que notre prison est le plus sur moyen de tenir les dissidents en respect."

Contrôleur : "Mais ne serait il pas plus sage de les tuer ? Ces gens ont la fâcheuse tendance de se tirer de toutes les situations... Et cette fille aussi. Oui je serait d'avis que nous les abattions. Oui absolument c'est ça qu'il faut faire ! Abattons les ! J'en vais donner l'ordre immédiatement."

Le contrôleur semblait emporter par une folie. Il s'auto-convainquait de ses propres paroles en hochant frénétiquement de la tête. C'est pour le sortir de sa transe déplacée et injustifiée que le chef contrôleur lui mit la plus mémorable claque qu'on ait vu dans murs métalliques. L'homme tomba à terre en reprenant ses esprits. On aurait put croire qu'il ne se souvenait plus de ce qui venait d'arriver s'il n'avait pas ajouté.

Contrôleur : "J'ai raison n'est-ce pas ?"

Le chef contrôleur, désespéré baissa les bras de découragement et balança sa tête en signe de désapprobation. Le contrôleur se releva alors et se dirigea vers le micro pour donner l'ordre qu'il était sur d'avoir la légitimité de donner. Il ne prononça que deux mots, "tuez-les", et fut immédiatement intercepté par d'autres contrôleurs qui n'en pouvaient plus de sa folie. Chacun ici croyait en Deling mais aucun au point de cet homme. Il agissait au delà de ses devoirs. Pendant ce temps un soldat galbadien qui interrogeait deux suspects plus bas exécuta l'ordre qu'il venait de recevoir sans poser de questions. En effet il s'était trompé de micro et deux personnes subissaient la fâcheuse maladresse.

Chef : Faites les rentrer en cellule 3 Nous assurerons leur transfert en salle d'interrogatoire. Avant de tuer des gens on les interroge !

Puis il mit une seconde claque au contrôleur pour que ses mots restent encrés dans son petit cerveau. Il fit un signe de la main aux autre contrôleurs, qui pour le moment ne contrôlaient que le corps de leur confrère, afin qu'ils le lâchent. Il mit sa main sur son front et se le massa pour regagner son calme et éviter de mettre une dernière claque qui ne serait plus méritée.

Pendant ce temps plus bas un soldat galbadien qui finissait bientôt son service pour la journée se voyait contrarié par deux rebelles qu'il avait lui même conduit jusqu'ici. Ne leur avait il pas menotté les mains avant de les installer dans le véhicule. Pire, comment avaient ils trouvé des armes.

Seifer : "Toujours aussi minables. Il n'a rien vu venir. Linoa prend son passe, il nous sera utile."

Linoa : "Oui monsieur le commandant ! Tu pourrais faire un effort pour me donner des ordres plus gentiment. Et en plus si je ne me trompe pas c'est moi qui devrait les donner non ?"

Seifer : "Haha... oui bien sur princesse, veuillez excuser ma maladresse."

Il recula de quelques pas en fixant bien dans les yeux la petite Linoa qui ne montrait pas tant de mécontentement que cela. Elle reprit son sourire en entendant qu'il faisait semblant de se soumettre et sauta sur l'occasion.

Linoa : "Voila qui est mieux ! Allons-y chevalier."

Elle partit la première vers l'ascenseur en prenant soin de s'emparer de passe d'autorisation. Seifer la laissa partir quelques mètres devant.

Seifer : "Hahaha... quel caractère."